mardi 2 novembre 2010

Yann Tierser - Childhood.




Les souvenirs m'entaillent, me prennent par surprise, me poignardent, comme si ils attendaient que je me rappelle d'eux. Deux : toi, puis moi. Tu vois, c'est comme un rêve de jeune fille qui s'éteint jamais. Tu t'éteins jamais, t'es sans cesse dans ma tête, sans bouton ON ni même OFF, tu es là, à vagabonder, à me faire perdre le fil de ma vie. C'est ainsi que je me sens seule. Entourée d'un monde qui comprend pas, puis s'en contre fou surement pas mal aussi. Peut être que c'est ça, à trop me chercher un chez-moi qui me tiendrait en sécurité de tout ce monde ; je n'en trouve plus. Alors peut être, que si je continue de me sentir perdue, c'est simplement parce que tu m'as ouvert les yeux sur la dur réalité de la vie.
Mensonges, Éphémère, Promesses, Naïveté.


« Il est de ces événements qui sortent tout le reste de nos pensées, certaines circonstances qui nous stoppent net dans notre lancée. Il est de ces réalités qu'on n'était pas près à recevoir et qui rendent toute tentative de bien-être illusoire. »
J'ai pas les mots - Grands Corps Malade

lundi 1 novembre 2010

Looks dead.


Il y a bien longtemps que mes doigts n'ont pas tapé de belles paroles innocentes sur ce clavier poussiéreux. Il pleut, cela fait deux jours. La nostalgie s'empare chaque jours de moi, moi ici, toi là bas, toujours séparés par autant de kilomètre, ainsi la distance qui s'est imposé entre nos deux personnes est surement égale à celle qui nous sépare au vrai sens du terme. Je vais bien, je vais mal, comme si tu réussissais à jouer avec mon humeur. Je ne cesse de me sentir utiliser. Pourquoi ne jamais mettre les choses au clair en temps et en heure ? Je ne sais quoi écrire, mon texte ne rime à rien, une suite de phrases qui s'emmêlent dans mon cerveau sans pouvoir construire quoi que ce soit, alors laisse moi seulement te dire que le jeu est terminé, la partie finie et qu'il n'y en aura jamais deux. Ne te pense pas gagnant, car tu ne l'es pas.


- Après tout, il faudrait que vous vous contentiez de choses bien banales que nous offre la vie et que vous cessiez de vous plaindre, et moi aussi d'ailleurs.